
KEVIN NAUD
Psychologue clinicien - Psychothérapeute
QU'EST-CE QU'UN "PSYCHOLOGUE" ?
Le « psychologue » est un professionnel spécialisé dans le domaine de la Psychologie. A l’issue d’une formation universitaire de 5 ans (Licence + Master + au minimum 500 heures de stage supervisées) où il développe des connaissances générales sur le fonctionnement humain, il peut exercer de manière indépendante en cabinet et/ou dans un établissement publique, privé ou associatif du secteur sanitaire et social (ex. Hopitaux, cliniques, centre de soins de suite et de réadaptation, centre médico-psychologique, institut médico-éducatif, protection maternelle et infantile, aide sociale à l’ enfance, EHPAD, pôle emploi…).
En fonction de la population (enfants, adultes, personnes âgées…) avec laquelle il travaille, de ses outils d’intervention et de son domaine de spécialisation le psychologue utilise parfois une appellation plus spécifique (ex. « gérontopsychologue », « neuropsychologue », « psychologue du travail », « psychologue du développement », « psychologue clinicien »…).
Le psychologue est parfois confondu avec le « psychiatre », qui est un médecin spécialisé dans le domaine de la santé mentale, et qui à ce titre est autorisé à prescrire un traitement médicamenteux lorsqu’il l’estime nécessaire. Tous deux peuvent prétendre au titre de « psychothérapeute » (en justifiant d’une formation en psychologie clinique pour le psychologue).
L’usage du titre de psychologue comme du titre de psychothérapeute est réglementé, leur usurpation est un délit. En cas de doûte, vous pouvez contacter l’Agence Régionale de Santé et demander si la personne est inscrite sur le registre ADELI.
MON APPROCHE
Il existe de nombreuses approches en Psychologie. La manière dont le psychologue travaille va dépendre des théories sur lesquelles il prend appui. En fonction des connaissances qu’il utilise et intègre dans sa pratique, le sens donné à la thérapie, les interactions avec la personne et les méthodes d’entretien mobilisées vont être différentes.
Les 3 groupes d’approches les plus connus en psychothérapie sont :
-La psychanalyse
Ces approches sont jusqu’ici les plus répandue en France. Le terme « psychanalyste » renvoie à un psychologue ou psychiatre qui s’appuie sur des théories de Freud, de Lacan ou d’autres auteurs du courant psychanalytique.
-Les thérapies dites « systémiques »
Ces approches s’appuient sur des théories sur le fonctionnement du groupe, elles sont notamment utilisées dans le cadre des thérapies familiales et des thérapies de couple.
-Les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)
Les thérapies comportementales et cognitives s’appuient sur des théories faisant l’objet d’un consensus scientifique. Le thérapeute mobilise des connaissances qui ont fait l’objet de publications scientifiques et qui sont régulièrement mises à jour par les nouvelles avancées dans le domaine de la recherche en Psychologie, mais également d’autres domaines comme les Neurosciences, la Médecine et la Pharmacologie. En intégrant à sa pratique des outils et méthodes dont les résultats ont été testés, les prises en soin que propose le thérapeute bénéficient des aller-retour entre théorie et pratique.
La psychologie en tant que domaine de recherche scientifique étant très jeune si on la compare à d’autres sciences, elle évolue régulièrement. Historiquement, on distingue 3 « vagues » théoriques sucessives dans les TCC :
La première étant la vague dite « comportementale », qui correspond notamment aux découvertes de Pavlov et Skinner sur le conditionnement, autrement dit le fait que le contexte d’apparition et les conséquences de nos comportement (positives, négatives ou neutres) vont influencer la probabilité qu’on les reproduise (ou pas) par la suite. De ces théories sont entre autre nées l’utilisation du renforcement positif en situation d’apprentissage (ex. féliciter un enfant/lui donner une image lorsqu’il a « bien agi ») et les approches de traitement des phobies par exposition progressive à un stimulus ou une situation.
La deuxième vague dite « cognitive » intègre la première en y ajoutant les découvertes sur la manière dont l’humain traite les informations qu’il perçoit de son environnement. Les travaux de Beck ont notamment donné naissance aux méthodes thérapeutiques qui intègre un travail sur les « biais cognitifs ». Ces derniers renvoient à la manière dont on peut parfois interprêter certaines situations de manière très subjective, « déformée », en décalage avec l’interprétation qu’en ferait la plupart des autres personnes. La manière dont on interprète ce qui se passe en nous et autour de nous va influencer la manière dont on va agir (ou ne pas agir) et les décisions que l’on va prendre.
La « troisième vague », intègre des éléments des précédentes approches et met l’accent sur l’influence du contexte et de la manière dont nous intéragissons avec nos propres expériences psychologiques (les pensées qui nous traversent, les émotions dont on fait l’expérience et les sensations physiologiques qui les accompagnent). La méditation de pleine conscience et le concept d’ « auto-compassion » ou « bienveillance pour soi », qui font actuellement l’objet d’un grand nombre de recherches, sont en train d’enrichir le domaine de la psychothérapie en mettant en évidence l’impact de la relation que l’on entretien avec nous-même et ce que l’on vit intérieurement sur notre bien-être au quotidien, d’autant plus lorsque l’on est face à l’adversité.
On parle aujourd’hui souvent de Thérapies Comportementales, Cognitives et Emotionnelles (TCCE).
L’approche que j’utilise en entretien se base sur les TCC de 3e vague, plus particulièrement la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT) à laquelle je consacrerai prochainement un article.
POURQUOI ET QUAND PRENDRE RDV (FAQ)
Prendre rendez-vous pour la première fois avec un psychologue n’est pas toujours une décision facile à prendre. Il existe un certain nombre de clichés et d’à priori sur la profession et les difficultés psychologiques en général (parfois véhiculés depuis des dizaines d’années par les médias et le cinéma) qui peuvent amener à se poser des questions qui génèrent du doûte voire de l’angoisse.
J’en ai quelques unes en tête auxquelles je vais essayer de donner réponse :
« Si j’y vais ce sera officiel, je suis fou/il y a un problème chez moi » / « Ce n’est pas pour moi, d’autres vont plus mal que moi et en ont vraiment besoin »
Il est parfois difficile de prendre conscience que l’on se sent « coincé », en difficulté et de décider de demander de l’aide (que ce soit autour de nous ou à un professionnel). Les difficultés psychologiques sont régulièrement encore stigmatisées, c’est pourquoi il y a souvent plus de personnes en difficulté autour de nous que ce que l’on immaginerait. Lorsque l’on observe quelque chose en nous qui nous fait ressentir de la honte ou de la gêne, on préfère souvent ne pas le montrer aux autres. Pourtant, la douleur est partie intégrante de l’expérience humaine, qu’elle soit physique ou psychologique. Elle n’a rien d’inhabituelle ou d’anormale et il est utile de pouvoir partager ce que l’on vit avec une personne de confiance. Cela aide souvent à prendre du recul et à envisager des ressources que l’on avait pas en tête.
Si le psychologue utilise à certain moments des termes tirés des classifications diagnostiques psychiatriques (« épisode dépressif », « agoraphobie», « trouble de l’usage d’une substance »…), il n’est pas nécessaire que les critères d’établissement d’un diagnostic soit réunis pour que la personne puisse être reçue. Lorsque l’on se libère de la comparaison avec les autres (ou du moins ce que l’on sait des autres), il n’y a pas de souffrance « trop petite » ou « trop grosse », toute demande d’aide est légitime.
« J’ai vu plein de psychologues, je ne veux pas raconter mon histoire encore une fois »
C’est quelque chose que j’ai souvent entendu, et c’est tout à fait compréhensible. Etant dans une approche assez « ciblée », mon but n’est pas que l’on reprenne tous les événements de votre vie mais de travailler ce qui pose difficulté dans le présent (là, aujourd’hui, maintenant) et vous amène à consulter. Les éléments de votre vie actuels et passés que nous allons aborder sont ceux que nous estimerons ensemble en lien avec les difficultés actuelles.
« Va-t-on me forcer à prendre un traitement ou m’hospitaliser de force ? »
Non. La question du traitement ne se pose pas ici car je ne suis pas autorisé à prescrire de médicaments. Concernant la question des soins sous contrainte, ils sont particulièrement réglementés en France, ne sont mobilisés que si nécessaire, pour des motifs précis (notamment quand il y a un danger imminent pour la personne ou les autres), justifiables et avec évaluation préalable par un médecin.
« Qu’est-ce que le psychologue va penser de moi quand je vais lui raconter … ? »
Le psychologue est préparé, par sa formation et son expérience clinique, à accueillir des récits d’expériences de vie parfois très douloureux avec bienveillance, ouverture et respect. Il n’a pas pour mission de juger arbitrairement de la valeur d’une personne ou de ses choix. En se référant à des objectifs établis ensemble, il accompagne la personne vers ce qui est important pour elle, dans la direction de vie qu’elle choisie pour elle-même, indépendamment de ce que le psychologue aurait fait/ressenti/choisi s’il était « dans ses bottes ». L’objectif n’est pas que la personne devienne le clone du thérapeute, mais qu’elle soit pleinement elle-même.
« Et si ça ne marche pas ? »
Comme pour beaucoup de décisions que l’on prend au cours de notre vie, prendre le risque que ça ne marche pas c’est aussi prendre le risque que ça marche.
« Je ne veux pas que X sache que je consulte »
Un psychologue ne peut pas travailler avec quelqu’un s’il ne peut pas garantir la confidentialité de ses entretiens. La seule personne autre que lui qui aura accès à votre nom et au fait que vous êtes suivi est la secrétaire (et d’autre professionnels de santé comme le médecin généraliste si vous donnez votre accord). Tous deux sont soumis au secret professionnel.
« Je souhaite prendre rendez-vous pour un proche »
S’il est tout à fait compréhensible d’être préoccupé par le bien-être d’un proche et d’avoir envie de l’aider à faire le premier pas, je ne reçois la personne qu’avec son accord et sur sa demande. Le travail sur la demande, y compris si l’on vient sur les conseils d’un proche, fait d’ailleurs partie intégrante du processus thérapeutique. Il reste possible que la personne soit reçue accompagnée durant la première partie du 1er entretien, si elle le souhaite.
« Je ne veux pas que ça dure des années »/ « Je recherche quelqu’un qui puisse m’accompagner sur le long terme »
Concernant la durée et la fréquence d’un suivi, nous en déciderons ensemble en fonction de l’évolution du contexte et de ce qui nous semblera le plus pertinent. Mon objectif étant de favoriser l’autonomie, le développement de stratégies pour mieux faire face et d’une meilleure relation à soi face à l’adversité, il est souvent plus pertinent de ne pas faire durer le suivi pendant des années. Cependant il est tout à fait possible que nous décidions d’interrompre un suivi, puis que vous me recontactiez par la suite pour prévoir un entretien pour faire le point ou reprendre la thérapie.
Pour exemple, il m’est arrivé de recevoir pour :
-une/des consultation(s) ponctuelle(s)
-un ou deux entretiens mensuels sur 3mois/6mois/un an…
Le facteur financier étant une réalité, je reste bien évidemment flexible sur la question de la durée et de la fréquence et vous pouvez à tout moment décider de ne pas poursuivre les entretiens.
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MON PARCOURS
Psychologue diplômé depuis bientôt 2 ans, j’ai jusqu’ici principalement travaillé avec des adultes, à la fois en intra et extra hospitalier. J’ai ainsi pu accueillir des personnes en difficulté avec :
un évènement de vie, actuel ou passé (examen, deuil, rupture sentimentale, perte d’emploi, accident, découverte d’un problème somatique...)
une période de vie compliquée, en lien avec le travail ou la vie privée (stress, burn out, perfectionnisme pathologique, trouble du sommeil…)
un trouble de l’humeur (dépression, bipolarité...)
les relations sociales, amicales, familiales (isolement, anxiété sociale, agoraphobie, problème d’affirmation de soi, relations conflictuelles, difficultés de communication...)
une angoisse, peur liée à une action ou des pensées obsédantes (phobies, trouble obsessionnel-compulsif...)
une consommation/un comportement problématique sur le long terme (alcool, cannabis, achats compulsifs…)
l’accompagnement au quotidien d’un proche (aidants personnels…)
des événements qui ont fait l’objet d’un jugement (injonctions/obligations de soin...)
et plus généralement des difficultés diverses autour de la relation à soi-même et aux autres…
J’ai récemment ouvert mon propre cabinet à Seclin, où je propose des consultations d’environ 1h pour adultes et adolescents (avec autorisation parentale). Je propose également des téléconsultations par visioconférence ou téléphone (nécessitant que vous puissiez vous installer dans un lieu à l’abri des oreilles indiscrètes et où vous ne serez pas dérangé).
Ma formation
-Licence de Psychologie (Université de Tours, 2015)
-Maîtrise de Psychologie (Université de Tours, 2017)
-Master de Psychologie clinique, parcours pratiques psychothérapeutiques (Université Grenoble Alpes, 2018)
-« Maîtriser la conversation clinique avec la théorie des cadres relationnels » (Matthieu Villatte, Lille 2019)
- « Initiation à la réhabilitation psychosociale et à l’approche centrée sur le rétablissement » (Centre ressource de réhabilitation psychosociale, Lyon 2019)
Mes précédents postes
-Psychologue stagiaire en Equipe de Liaison et de Soin en Addictologie (2016, Centre Hospitalier Simon Veil de Blois)
-Psychologue stagiaire en service de Pédopsychiatrie ambulatoire (2016-2017, Centre Hospitalier Simon Veil de Blois)
-Psychologue stagiaire en clinique psychiatrique pour adultes (2018, Clinique Lyon Lumière)
-Psychologue clinicien en service de psychiatrie adulte ambulatoire (2019-2020, Centre Hospitalier Spécialisé George Sand de Bourges)
Associatif
Je suis actuellement membre de l’Association for Contextual Behavioral Science (ACBS) et de sa branche francophone (AFSCC)
INFORMATIONS PRATIQUES
Consultation pour adultes et adolescents au cabinet de Seclin ou par visioconférence/téléphone. Il m'est possible de travailler en anglais et en italien.
Honoraires : 65 euros/consultation
Moyens de paiement : chèque, liquide, virement bancaire. Je ne possède pas de terminal carte bancaire pour l'instant.
Il est possible que votre mutuelle rembourse une partie des frais ou un nombre de séances donné en fonction de votre contrat.
N'hésitez pas à me contacter par mail ou à transmettre vos questions au secrétariat.
If you don't speak french and need informations, you can send me an e-mail or mention it when calling so i personally call you back.
Se lei non parla francese e ha bisogno di informazione, puo mandarmi la mail o quando telefona puo chiedere di essere richiamata direttamente da me.
40 rue Jean Jaurès 59113 Seclin
+33321140449
En cas d'urgence, appelez le 15
